Reykjavik, 2005. Dans un appartement, non loin du centre-ville, un homme est retrouvé baignant dans son sang. Pas la moindre trace de violence, excepté ce mort avec la gorge tranchée. On retrouve dans son sang des traces de Rohypnol, la drogue du viol. Comme le commissaire Erlendur est absent c’est Elinborg qui hérite de cette enquête. Elle remonte doucement le fil des événements pour tenter de cerner la victime, un homme apparemment sans histoire…Avec patience et persévérance, en portant attention aux petits détails, Elinborg cherche des réponses.
Mettant de côté, pour ce roman son personnage vedette, Arnaldur Indridason nous fait entrer dans l’univers personnel d’Elinborg. Ce personnage secondaire dans les précédents romans est ici mis en avant-plan. On lui connais une passion pour la cuisine. On découvre ici sa vie de mère de famille avec ses hauts et ses bas. La conciliation travail-famille n’est pas toujours de tout repos!
La rivière noire, Arnaldur Indridason, éd. Métailié noir, 2011, c2008, 299 p.